Quotas, que voulez-vous…
Notre sponsor, « une vergeoise sinon… rien de plus » a menacé le site de fermeture si nous ne respections pas les quotas… « Vous écrivez en français et vous ne parlez quasiment jamais d’artistes français ! bordel « .
Comme tout le monde, nous subissons la pression de lobby puissants, betterave française, chicons NPDC, ou encore asperges d’Alsace. Donc nous obéissons aux puissants du légume… Mais nous gardons notre intégrité buissonnière. John Paul me souffle à l’oreille que non.
Retour 2016 sur une France impaire, mais sans Vincent, Alex, Benjamin & consorts.
Laura Cahen
Cette jeune femme me fascine, car elle pratique l’art du rejet, comme Cole Porter et ainsi que l’expliquait si bien Serge. Je m’explique, Laura Cahen isole, une note, une phrase, comme si de rien n’était. Et c’est un art mineur en mode majeur, tant il est délicat de retomber sur ses pattes. En 2015, je m’étais accroché avec ce réverbère maudit, elle le fait toujours divinement bien, peu importe la saison de me faire faux-bond :
Bazbaz
ok, BazBaz est parfois en mode doudou bien au chaud, mais il mérite un écho bien plus favorable que son audience actuelle, tant la qualité des mélodies et des rythmiques sont toujours au rendez-vous, alors roucoule ma poule :
Mr Christophe & Mr Vega
Ces deux-là, en mode nyctalopes canal historique, signent ici un testament notoire et très 80’s, une fille de nuit avec un goût acide de tangerine :
DJ Pone
il est doué le gaillard, et il le sait. Ses beats sont de la broderie Made in France qui n’aurait pas déplu à Arnaud en marinière :
Davy Sicard
Maloya, âme de la réunion, Davy Sicard le meilleur enfant d’Alain Peters, une rêverie à ciel ouvert sur le dernier album, avec mon zanfan, excellent :
grèn Sémé
Restons sur les îles, en mode bio, non hydroponique, Grèn Sémé, une mélodie réussie, vive la réunion nouvelle, le maloya évolutif :
PALATINE
un son incroyable, presque pas français, inspirant et inspiré, Palatine avance à grands pas, mon coeur aussi au même tempo:
Le colisée
Belgitude, sinon rien, Le Colisée, une prose étrange, décalée, mais à suivre :
peter heNry Phillips
comme le nom l’indique, un canadien, enfin un québécois, le flow se cale sur ses illustres ainés, impressionnant sur cette reprise :
Disons que de nos jours, à force de se faire carotter et prendre pour des patates, il est important de ne pas se prendre le chou. Et comme dirait mon ami de tous les jour, convertisseur de merde en bonne humeur, Pierre Dac : » Les bons crus font les bonnes cuites « . Les légumiers n’ont qu’à bien se tenir, on n’est pas des truffes. Merci pour ces découvertes du terroir ou presque.
pas de question de boire le bouillon en effet