Arno
Arno, c’est un cabot céleste, un humble mais un connaisseur, bredouillant sa poésie dans le noir, un Ostendais au cœur gros, dont les textes me régalent depuis toujours. « un f(v)raie vedett » comme il se plait à le dire. Un type classe et inestimable…
Comme d’autres apportaient des bonbons, j’ai choisi des extraits qui sonnent comme des haïkus, dans un collage en forme de foutoir :
Je me lave les yeux dans ton décolleté
Danse, danse ma Françoise, danse, danse, danse
Danse, danse ma Françoise, danse, danse comme une Bruxelloise
Sois fière, sois gracieuse
Le monde change et nous aussi
Ma mère elle m’écoute toujours
Quand je suis dans la merde
Elle sait quand je suis con et faible
Et quand je suis bourré comme une baleine
C’est elle qui sait que mes pieds puent
C’est elle qui sait comment j’suis nu
Mais quand je suis malade
Elle est la reine du suppositoire
T’es jeune, t’es belle
Moi j’suis vieux et con
Prends le vent comme amant
T’es capable de forcer une vache à danser
Pour toi j’aurais fait n’importe quoi
Et certains soirs sans toi, je me noie
Je te voie dans mes songes
Tu dis » oui » et tu t’allonges
Fille sans mère
Fille sans père
Elle expose ses seins pour du pain
The look in her eyes was a long way
From the look of love
The look of love
Il est tard ce soir
Ma tête dans le brouillard
Mon goût salé je sens la bière
Elle la fraise
Le diable s’occupe de lui
Les gens chantent anglais
Mais le pire de tout elle est jolie
La vie c’est une partouze
Je veux voler très haut, Libre
Comme un poisson dans l’eau,
Et, dans ma bouche , pas de mots
Je veux vivre dans un monde
Sans cholestérol
Avec, une Overdose de Rock’N’Roll
Quand tu te réveilles le matin
Mon dieu qu’elle est belle
Quand elle pleure
Avec son regard victorieux
Une comploteuse, même une saboteuse,
T’es un fantasme, vive la France
Mon dieu qu’elle est belle (bis)
T’es ma femme
God Verdom
Elle a tout vu, elle a tout vécu
Elle a tout bu, elle a tout vu
Elle est toute seule avec son karma
Le mal devient adstrat
Marie, Marie, elle n’est plus là
Elle est partie avec un rasta
Le plaisir c’est ça
Je les aime tous, comme moi-même
Les biens sont biens, mais les mieux sont mieux
J’ai vu la pauvreté à st-tropez
J’ai vu des pop stars frustrés
La vie est belle, chic et pas cher
La vie est belle, chic et pas cher
J’ai connu un rappeur avec une chaine en or
Il criait motherfucker, même quand il dort
Tout le monde cherche la vérité
Ils chantent les mêmes tubes d’été
La vie est belle, chic et pas cher
Tu penses que les femmes m’adorent
Tu penses que mon nez est pas trop grand
Tu penses que je suis intelligent
Tu penses que je pense
Et moi je veux nager
Encore une fois avec toi
Et moi je veux nager
Ma femme n’est pas là
je ne suis pas une communiste
je ne suis pas une cycliste
je ne suis pas une catholique
je ne suis pas une footbaliste
allez allez circulez
avec ton cul de pédé
j’aime les femmes
j’aime les garçons
et comme j’ai déjà dit
j’aime les zizis
putain putain
c’est vachement bien
nous sommes quand même
tous des Européens
et tout çà pour vous dire que j’aime ce type, « Dance Like a Goose » est mon coup de cœur de la semaine, surtout dans cette version de Bruxelles ma belle :
PS : je vous invite à vous perdre sur les pages de Danny Willems, son compagnon de toujours