John Ellis est de retour…
Nous sommes en 2002, tu viens de poser la 3ème face du double vinyle ZEN 59 de Ninja Tune, ah oui Cinematic Orchestra, « All Things to All Men ». Après une longue intro de plus de 3 minutes, le ténébreux Roots Manuva vient t’envoyer en l’air avec son flow :
I’m all things to all men
All of the women
All the children
Just say when
And I’ll take you to my Tardis
Who’s the hardest
Who’s the hardest
Discret, derrière Roots qui prend toute la place, John Ellis joue du piano.Transporté sur ces nappes délicieuses, je reste bloqué sur ce « Who’s the hardest ». L’année suivante, sur ZEN 78, John a un plus de place sur « The magician » ou encore cette reprise de l’Art Ensemble de chicago, « Theme de Yoyo ». Puis 4 ans plus tard, un dernier tour de piste au Rhodes sur « Child Song ».
Notre Homme est donc résolument plus Jazz que Dowtempo, qui utilise encore ce terme ?
Il travaille ensuite pour d’autres, citons la belle Corrine Bailey Rae ou encore DJ Vadim, et bien d’autres que je n’ai pas envie d’évoquer.
En 2015, lors du Manchester Jazz festival, il met en musique une oeuvre de Antony Barkworth Knight, « Evolution : Seeds & Streams ».
et c’est sur Gondwana
Fan absolu du label de Manchester, Gondwana Records, dont j’ai pu vous dire tout le bien et l’amour que je lui porte, ce label représente la beauté de l’indépendance, l’affirmation du goût. Choisir, c’est renoncer mais c’est surtout créer. Le patron du label, Matthew Halsall, qui a le nez creux, a décidé de publier prochainement le travail de John pour Antony Barkworth Knight.
Un seul titre est disponible pour l’instant, il est de toute beauté.
John a décidé de se confronter aux Koras de Jali Nyonkoling Kuyateh et de John Haycock. Ajoutez clarinette et sax qui se répondent en écho, vous touchez alors le bout du ciel, une nuit fraîche, sans nuages :
Le 11 Novembre, sans poilus, ce sera l’occasion d’acheter cette magie, le coeur étreint et les yeux fermés.
PS : ce post est dédicacé à Jo que j’ai privé de Cinematic Orchestra, un Jeudi, à Dour… Grand Jeudi ou petit Jeudi, les experts en débattent encore, ce fut juste un putain de Jeudi.
Ben au lieu de boire comme des trous, vous auriez du vous bouger…Moi je les ai tous vus à Bruxelles à l’AB et c’était un grand concert…on a juste failli mourir avec Dee Moon au retour en mode aquaplaning…sinon c’est tout. Le mec au piano, c’était le patron…Ils étaient tous très jeunes et très bon. Nous, on sentait le jambon tellement on était fumés…
oui tu as raison, mais le Jeudi à Dour reste clivant, on butine, on s’égare, on jubile, on rate, mais dieu que c’est bon…
Terrible
Envoûtant
Amen! Putain de cubi!! Un jeudi à Dour c’est comme arriver sur Tatouine, c’est le bordel! T’as galéré avec ton pote en béquille, ta tartine de la veille (pour fêter Dour), ton pass camping, ta frigo box, ta tente (soit disant 2 secondes), psycho billy croisé au bar et ce putain de programme à optimiser!Pi ya Noir Dez cette année ( là c’est bon 1er rang et reprise de King Crimson + clin d’oeil de Bertrand sur Des Armes de Ferré), mais putain, on a des bouteilles de cristaline Vodka-Pomme, les poches pleines de tickets pour le pain-boudin de 3h du mat, la table dépliable quasi-indestructible et… ce putain de cubi…. Je garde espoir. Cette année, je veux me faire Wechter même seul: Foo Fighter, Arcade Fire, System of a down ou Radiohead…Putain de souvenir… LOVE PAL.
un très bon résumé, cheers Luv