Cette thématique ne fait pas référence au roman de James Ellroy, un de mes écrivains américains préférés.
C’est au cours d’une réunion avec notre comptable au siège de Sucre Brun.fr que l’idée m’est venue. En plein émoi fiscal, je défendais la sortie de mon post sur The Sound et commentait tristement le suicide de leur leader Adrian Borland. Se jeter sous un train après avoir déjà tenté 2 fois de s’éliminer, c’est quelque chose. Une connerie sans doute, sans nom aussi. Qui saura, hein Mike ?
Comme le cas de Nino Ferrer (1934-1998), contrebassiste de formation converti en idole de la chanson qui n’hésita pas à s’en coller une dans le coeur alors qu’il nageait en pleine déprime. Le manque de reconnaissance du grand public pour l’ensemble de son œuvre (grande) plus que pour ses tubes (grands) couplée à la perte de sa mère aimée auront raison de cet artiste pourtant…grand. C’est irréparable.
Le suicide est entouré de mystère. Dès qu’on l’évoque, la conclusion reste majoritairement interrogative.
En France, ce sont 10 000 suicides qui sont commis chaque année. 25 par jour ! Chiffres en baisse (tant mieux) mais supérieurs aux nombres de morts sur les routes (ah, quand même !).
Statistiquement, en tenant compte des classes socio professionnelles, on parle plus de suicides chez les agriculteurs, les professions libérales, les artisans mais on évoque rarement le cas des artistes. Comme si, socialement, ils ne comptaient pas.
Pourtant, l’artiste est une composante complexe mais importante de notre économie. En Angleterre, on considère son activité lucrative comme une industrie à part entière dont les effets de mode cycliques (revivals) constituent des boucles sans fin de relais de croissance. L’histoire se répétant à l’envi, cette industrie se régénère donc d’elle-même mais, elle, n’est pas prête à se donner la mort.
Comme Paul Hester (1959-2005), par exemple, batteur du célèbre groupe néo-zélandais Crowded House. Paul décide de se pendre plutôt haut que court en promenant ses chiens. Geste fatal qui laisse 1 femme et 2 enfants derrière lui. Le bonheur à priori mais la dépression surtout. Depuis des années Paul était une célébrité créative, enjouée voire comique comme sur le clip ci-dessous mais particulièrement rongée de l’intérieur. Sister Madly…
Comme quoi on ne prête jamais assez attention à ce que l’on ne voit pas.
Une couverture n’a jamais fait un livre…
à suivre…
Bonjour Mr Sonny, vous vouliez dire ? je ne vois pas de commentaires. cdlt.
une série riche, cette colline
il risque d’y avoir pas mal d’invités effectivement à cette pendaison de crémaillère…