Grandbrothers
C’est sans doute parce que la répétition fixe la notion que j’aime tant la musique répétitive : minimalistes américains, groupes allemands des 60’s/70’s, Techno de Detroit, Satie & consorts, transes africaines, musique indienne, japonaise ou soufi…
« Le degré zéro de la musique » m’enchante, pire il me transperce à cœur, il génère en moi des phénomènes physiques puissants, je tapote, je crie, je frappe mes pectoraux absents, je lève les bras au ciel comme si j’avais gagné quelque chose…alors que j’ai juste gagné le droit d’avoir l’air con sur mon canapé.
Tout ça, je l’ai vécu ce weekend à l’écoute de l’album des Grandbrothers. C’est un Duo de maitres : Erol, pianiste jazz de formation, a rencontré Lukas constructeur de synthés à l’université de Düsseldorf.
Ces gars-là font dans le piano préparé, un vrai délire : pinces, marteaux, pistons et micros inondent un piano à queue, avec en miroir d’obscurs séquenceurs et synthétiseurs. Plus qu’une simple installation, ça groove, ça sonne, bien au delà de la bidouille…
Je suis tombé dessus par hasard à LA radio, immédiatement hypnotisé par tant de beauté, de rythme et d’ingéniosité. Le piano se fait percussif et mélodique, je m’envoie une dose matin et soir
https://youtu.be/28Nw1aSYTbE
Bref l’ivresse des rotors, un disque sublime