Palatine sort son Grand Paon de nuit
Il y a un an, je vous déclarais ma passion pour le groupe Palatine : « un son incroyable, presque pas français, inspirant et inspiré, Palatine avance à grands pas, mon coeur aussi, au même tempo ». C’était l’heure de l’ EP « Baton Rouge » :
C’est désormais l’heure de l’album « Grand Paon de nuit » (Yotanka) qui sortira le 23 Mars.
Alors, suis-je toujours aussi emballé ? oui, oui, oui, plus que jamais les poussins.
Palatine a la grâce avec lui et des influences bien lointaines.
« Baton Rouge », c’est comme si ce quatuor avait déplacé le désert d’un Calexico au cœur du swamp, qui lorgne vers une musique presque cajun via ses attaches françaises et le timbre de Vincent Ehrart Devay.
Avec « Golden Trinckets », c’est comme si Timber Timbre s’était enfoncé dans le marais à son tour… Puis il y a ces little boxes à découvrir en français au long de l’album, elles donnent envie de se vautrer, de s’allonger dans le flot de la voix, dans le flux de la contrebasse, dans le riff de la guitare : « Marions nous »…
Cet album est une pépite délicieuse et suave !
A date, vous pouvez vous fondre au fil des ombres dans ce « Paris/L’ombre » et prendre le large vers la Manche
Moi je repars sur la piste, aux côtés de ce loup qui était une femme, « C’était un loup », un texte habile au tact coutumier