Triptyque : Father John Misty, Weyes Blood et Drugdealer
La nuit, mon cerveau fait de drôles d’associations. Au réveil, c’était l’épiphanie, j’avais devant moi les trois rois mages : Father John Misty, Weyes Blood et Drugdealer.
Certes, trois personnalités bien différentes mais qui font la même musique finalement, ils planent au dessus du monde avec la même rythme, ils ont dû être biberonnés avec le même lait maternel. Apprenant du passé pour réinventer l’avenir, des romantiques du XXIème siècle en somme.
Father John Misty
Après cette confesse avec John Paul, le prêcheur revient début Avril avec « Pure Comedy » sur Sub Pop/Bella Union.Le père Joshua a l’air remonté et dépité par la dernière élection. Dans tous les cas, les quelques morceaux dévoilés donnent envie de le serrer très fort dans nos petits bras, pour chanter à tue-tête avec lui jusqu’à épuisement de la nuit.
Sur cette ballade, le Father John a rejoint le Honky Chateau, ils sont partis comme des roquettes vers l’étoile du berger, après avoir bouffé le chat. Vivement le 7 Avril…
WEYES BLOOD
J’arrive donc à mon club d’écoute genre club DIAL avec cette révélation : Weyes Blood est le pendant féminin, le miroir de Father John. Ben oui, Natalie Mering est empreinte d’une musique folk très 70’s mais revue à la sauce du présent et elle suit l’étoile du Nord elle aussi.
Son dernier album te rentre dans la peau, et te hante toute la sainte journée grâce à cette voix claire et lumineuse qui la place du côtés des anges, un great future
Drugdealer
Le californien Michael Collins aka Drugdealer lui fait la synthèse, musicale s’entend, avec « The end of comedy » dans un Laurel Canyon revisité. L’homme qui ressemble à s’y méprendre à Eddy Louiss jeune est parfaitement imprégné lui aussi pour ré-inventer
Tout cela tient parfaitement la route, mon thérapeute a acquiescé, à moins qu il ne soit assoupi… où en étais-je ?