Neil Cowley trio
Il a toujours été un sale gosse, un touche à tout virtuose, parfois lazy, parfois inspiré, mais toujours en avance. Neil Cowley a une formation de pianiste classique, mais s’est éclaté dans l’Acid Jazz pendant les 90’s, il s’est révélé en jazz Trio, il est sorti des radars grâce à la pop.
Si la section « About » des sites d’artistes est souvent chiante comme la pluie, celle de Neil Cowley est un exemple d’humour british dont on se régale. Je partage avec Neil ce mode d’entrée dans le XXIème siècle, le bug c’était en 1999.
Il trouve dans l’art du trio son tempo et propulse le jazz Anglais dans le nouveau siècle, comme Esbjorn le fera avec le pendant suédois.
Il n’est pas que jazz, il est aussi pop, c’est dans cette modernité qu’il inspirera tous ces groupes (Go Go Penguin par ex) d’aujourd’hui qui font roller le piano.En parallèle, il prête ses doigts à quelques compatriotes, notamment sur le « Rolling Deep » de la Dame, qui l’a fait vivre en mode écho pendant de longs mois.
Il est de retour cette année avec ses comparses Evan et Rex pour l’album « Spacebound Apes ». Que l’album soit concept (Lincoln), peu importe, Neil et ses potes font le grand 8 entre mélodies effleurées en contrepoint et claviers percussifs en mode brigade légère, je l’aime ce trio, même dans ses errances.
le titre « The city and the stars » ne représente qu’une partie de l’album, mais il me fait tous mes matins et cela faisait longtemps que je n’avais pas sautillé autant, le doigt en l’air et le sourire aux lèvres :