… Couillon, Va
Disclaimer : ce post n’intéressera pas tout le monde, mais ça peut aider.
Je l’ai lu souvent , parfois entendu, mais je ne l’ai jamais écouté. Pourtant, de l’aveu de dépositaires de vrais systèmes, l’USB n’est pas une solution satisfaisante, disons performante, pour alimenter un DAC. Non, poussin, la seule vraie configuration numérique véritable, c’est une connexion BNC, AES/EBU, voire RCA 75ohms….
Plutôt que d’écouter, j’ai testé, ajouté des boites magiques avec des effets surprenants (si, si), sur le câble USB. Puis, je me suis posé de vraies questions de merde, et si tu changeais de câbles… C’est Noel, gamin
Un câble australien assemblé par des aborigènes à Ayers Rock un soir de pleine lune ? Non, plutôt un câble tressé à la main par de vrais Rednecks faisant les trois 8 en écoutant Lynyrd ? Non, tu fais fausse route, ma couille. Et ce bout de corde nippon réalisé par des grands Sensei défoncés au Nikka se rêvant écossais…
Ta puce Asahi Kasei mérite mieux, alors back to the basics. Ecoute, pour une fois !
Interface digitale
Bref, je me raisonne, je franchis le pas, je viens de prendre cette interface peu chère mais bien cotée. J’eus préféré cette solution digitale californienne dont tout le monde parle, crie au miracle, mais 2000$ c’est plus cher que mon DAC et puis y a du plomb, merde.
Alors, je pars sur cette chinoiserie au bon rapport qualité-prix, à laquelle j’adjoins un câble SPDIF allemand certifié 75 ohms, à la schlague en somme. Adios, USB exotiques et prohibitifs.Tu pensais partir à Wellington, tu te retrouves à Dresde, en bus, en plus.
Et là, je suis tombé par terre, enfin de mon canapé…
Mais la musique, au faIt
Tout est plus naturel, c’est beau, fluide, et plein de textures. Autant de qualificatifs qui ne veulent rien dire, j’en conviens. Alors, parlons musique, la technique, on s’en fout.
Dans un plus grand silence (plus j’avance, plus c’est crucial), j’entends :
- ses lèvres qui susurrent, lui confèrant une sensualité renversante, Sophie Hunger rend le suisse allemand sexy, et Dieu sait que c’est pourtant impossible, bitte sehr, liebe, mais je ne danse pour personne, n’insiste pas – DR10
- Un toucher sur le piano implacable, Ryuichi Sakamoto, transforme « Tibetan Dance » en un swing très années 20, God Bless You ! Black Emperor, waouh, énorme – DR14
- ouh la, Astor Piazzolla entame une 1ère mesure à l’accordéon sur « Milonga Del Angel »; en écho à la guitare, mes souliers se mettent à briller, Save the last dance for me, baby – DR14
- Un morceau « mal enregistré » mais pourtant unique, qui rend l’envie d’en finir dérisoire, John Frusciante sur « The will to death » confirme que les Red Hot sont des branleurs ridicules qui ont raté le coche, mais depuis le début, on le savait – DR07
- Claude version US, « My Way » par Brook Benton, les chœurs derrière sa voix n’ont jamais été autant sudistes, juste une envie de braire, tout en rêvant d’avenir, mais court, final curtain – DR12
- Le viking à poil sans son drakkar, Asgeir donne à « Going Home » une sensualité intense sur les basses qui renvoient l’Italie à une province, une forme Anschluss à l’envers, winter is winning – DR08
- Hans, Mr Zimmer, sur « No time for Caution », bon on avait pas tout compris, mais cette séquence, une attaque abyssale, donne envie de chevaucher des poneys, comme pour charrier Richard ou Carl – DR10
- Denis Lavant court, vite, fort, résonnent ce putain de riff et cette batterie très 80’s, très difficiles à faire chanter, là ça sonne comme l’entrée dans une cathédrale, je veux de ce « Modern Love » – DR14
- « Let’s go out tonight » par the Blue Nile, ferme la stp – DR14
on s’arrête là ?
il y a beaucoup d’ironie à dépenser autant de temps, d’énergie et d’argent pour sonner analogique. Le jeu en vaut la chandelle, car le plaisir sans réfléchir est au bout du chemin. Foot Taping, certes, Heart Beating, assurément.
Prochaine étapes :
- nouveaux câbles digitaux, cet américain AES/EBU pas cher est sur la route, come on Mr Ripley
- supprimer cette saloperie d’ordinateur et le remplacer par un lecteur réseau US abordable, plein de promesses
- passer tout en réseau optique
- vivre et écouter plus de musique
Comme disait, François Feldman :
Tu peux me dessiner, me sculpter En pâte à modeler
Tu sais tu sais jamais
Jamais jusqu’où ça ira
Belle rubrique, bien documentée. et finir sur Blue Nile…Cool.
oui sur blue Nile c’est un beau final
Ça fait du bien
une bonne playlist dans un monde de brutes
ce « petit » cable AES/EBU est une petite merveille, du coup je me plais à rêver à un grand cable AES/EBU…
bon en fait il faut aussi un tres bon cable USB