Wiltshire, c’est un comté de sud ouest de l’Angleterre, plutôt connu pour Stonehenge. Mais c’est avant tout l’endroit où est née Naim Audio Limited, à Salisbury. Julian Vereker, de bonne famille, pilote de course (ok c’était un Austin Mini…), va créer en autoditacte son propre amplificateur hifi, au début des années 70s, pour ses potes.
Naim
L’aventure est lancée, Julian croise la route des fondateurs de Linn, autant dire qu il y a du beau monde dans ce qui va définir un son, une signature, so british. Comme toute grande marque, Naim a ses aficionados sectaires (collectionneurs) et ses détracteurs patentés. Julian suit son intuition en dehors des modes éphémères et définit son son. Un son droit, organique, cohérent, tellement humain qu’il vous fait verser les larmes.
Longtemps, j’ai lorgné dessus, en me disant « c’est quand même cher », puis vint l’occasion d’acquérir un Supernait en seconde main. C’est une boite noire, un peu austère (un monolithe à la Kubrick), mais qui a fière allure, du genre « tu vas voir, mon salaud ». En effet, le temps de laisser chauffer la bête, l’émotion est au rendez-vous.
J’ai trouvé mon maitre pour quelques années, je ne me pose plus la question de changer d’ampli, je me concentre sur les sources pour alimenter la bête et me faire aimer la musique encore et encore…
Quand on Naim c’est pour la vie, je comprends maintenant, merci Julian pour tous ces frissons, merci d’avoir été singulier et différent, tu es un artisan de l’amour.
Naim équipe Bentley, la messe est dite…