Alfa Mist, mea Culpa
Je ne sais pas pourquoi mais je suis passé un peu vite, fin d’année dernière, sur l’EP d’Alfa Mist « Antiphon ». Sachant qu on l’avait déjà croisé, chez les copains comme Jordan Rakei ou Tom & Laura Misch…
Sachez que je ne pratique quasiment jamais l’écoute passive, sauf quand je cuisine, je joue ou je bouquine des livres de photos. La cuisine, c’est une occasion en or de donner une seconde chance à des albums écoutés et skippés un peu vite. L’ école de ma 2ème chance…
Bref, je devais être sur quelque chose aux fourneaux, je relance en début de liste, cet EP, sur mon serveur, . Et là, une belle calotte « Alors t’as encore fait le con, tu faisais quoi quand tu as écouté çà, hein ? ». J’étais aux anges, en train de danser sur la pointe de mes pieds, en mode Fritz The Cat se croyant dans son La La Land.
Putain, j’ai tellement accroché que j’en bouffe depuis 2 semaines, matin et soir, en suppo. Particulièrement ce « Keep On » qui a ma préférence. Ne pas se voir pour s’écouter :
Alfa Mist est un malin qui a compris l’intérêt de mélanger du modal et du tonal sur des breakbeats de l’East London. ça sonne beaucoup mieux que la plupart des sorties sur des gros labels actuels, qui pensent renouveler le JAZZ.
Depuis, ça s’est enflammé, avec plusieurs millions de vues, mais le million de vues ne fait pas grandir ou manger, donc foncez acheter cet EP sur bandcamp.
Pour ceux qui préfèrent une version plus « intimiste », vous aimerez sans doute ce « Breathe » avec la belle Kaya Thomas-Dyke, qui a aussi réalisé la pochette.