L’australien Simon Okely aka Slow Dancer a une touche pas possible.
Son allure d’écrivain tout juste largué par sa copine cache en réalité un féroce tempérament de lover-killer.
L’obsession de Slow Dancer, c’est le hook, le gimmick qui tue.
Ses compositions meurtrières dévoilent une voix faussement dilettante parfois pop, parfois soul mais surtout peu commune.
Un organe singulier au groove sublimement décalé flottant dans une substance soyeuse et légère.
It Goes On.
Son truc à Simon, c’est le riff, la mélodie qui tournera en boucle dans vos têtes quand, échaudé par l’insomnie causée par vos embrouilles de bureau, celle-ci vous téléportera au bord de la piscine siroter un smoothie coco-andouillette.
A vous de choisir.
Personnellement, puisque vous me demandez mon avis, je préfère de loin buller dans le petit bain, me laisser flotter sur le mid-tempo de Slow Dancer et de sa pop-soul filmée au ralenti.
Lâcher prise enfin et prendre l’eau pour de l’huile.
C’est parti pour la baignade avec l’addictif Don’t Believe.
Le deuxième album de Slow Dancer « In a Mood« sera disponible le 9 juin 2017 chez ATO Records (Alabama Shakes, My Morning Jacket,…).
Mais pressé par ta déclaration d’impôts, tes courses au drive, et ta vie de Tweetos, tu risques, encore une fois, de passer à côté d’une pépite.
Je t’aurais pourtant prévenu…
une tuerie, j’en veux encore
Ce gars est terrible. L’air de rien c’est un tueur.