L’avantage avec Matthew E White c’est que, mis à part parler de musique, il n’y a pas grand-chose à dire à dire à son sujet. Pas de rumeur people, pas de chambre d’hôtel dévastée, pas de coke. Certains diraient qu’il est chiant comme la pluie mais je conseillerai aux mauvaises langues d’écouter attentivement sa musique avant de dire des conneries.
Pourquoi ?
Parce que les influences de Matthew E White sont jazz. Notre homme a étudié le sujet longuement en tant qu’arrangeur et a consulté son maître à penser, Steve Bernstein, au CV aussi épais qu’un annuaire. L’ordonnance lui prescrit un traitement musical à vie.
Parce que ses influences sont soul également. Le modèle d’organisation de son label Spacebomb est inspiré de celui de la Motown : orchestre maison dédié aux artistes « hébergés ». C’est en étrennant la formule que sort en 2012, par hasard finalement, son premier album Big Inner. Un chef d’œuvre. Puis Fresh Blood en 2015. Même sanction.
Parce que Matthew E White est intelligent et qu’il sait faire preuve de discernement. Sa lecture de la musique est fine, subtile.
Cette acuité lui révèlera la vérité lors de sa rencontre avec Flo Morissey, une jeune artiste anglaise émouvante. Cette délicatesse, ce respect mutuel se matérialisent. Leur duo Gentlewoman, Ruby Man sort un album de reprises en janvier 2017.
L’état de grâce est déclaré.
Le teaser ci-dessous.
j’avais bcp aimé fresh blood
ton côté carnassier sans doute. A une époque tu étais même végétarien , j’ai assisté en direct à ton retour dans La Communauté Stellaire de l’Ordre Bovin…carnage…Fresh Blood…
d’où ma playlist « Meat & Power » pour le retour à la viande…
Cold Blood, Fresh Blood, True Blood, même addiction !