Rien de tel en ces chaleurs insensées qu’un bol d’air pur.
Ray LaMontagne sort Part of The Light et combat sans le savoir la pollution.
Parce qu’en terme de production musicale, il en sort des trucs toxiques. Allumez la télé si ce n’est pas déjà fait !
L’ambiance réverbérée du 7ème album de notre barbu à la chemise de vendangeur bourguignon diffuse un parfum d’huile essentielle qui tire sur le Beck et son brillant Morning Phase (2014)
Ray LaMontagne se tourne ici vers une musique plus aérée, plus posée, à peine susurrée de son organe pourtant autrefois si boisé et puissant.
Le magnifique Paper Man en ouverture de l’album
Une nuit d’amour entre Neil Young et Elton John filmée par Pink Floyd…çà sent la tringle mais çà sonne fort bien.
Tout le monde pourra alors disserter sur le dérèglement climatique et malgré tout continuer à adopter des comportements de bobos de merde.
Faire semblant de penser à son prochain.
Je me lèverai de mon siège, attraperai mon casque et m’évaderai avec Ray LaMontagne vers le haut de la colline pour toiser ses blaireaux bien pensants.
Ray me posera la main sur l’épaule et me proposera de me calmer gentiment au risque de me confisquer mon joujou.
Je m’exécuterai sans broncher et finirai mon écoute en m’évaporant comme la rosée du matin.
Pour finir, Such a Simple Thing ici chez Jools notre (docu)mentaliste vénéré.
LaMontagne çà vous gagne…