Dis moi qui tu aimes, je te dirai qui tu n’es pas
J’étais en train de faire des listes, une liste des musiciens qui avaient ma profonde affection, ma totale dévotion et mon immense respect. Bref, personne.
Parmi eux, il y a Blixa Bargeld, cet argent liquide d’ Einstürzende Neubauten ou des Bad Seeds. Si vous reprenez toute sa discographie, il n’y a quasiment rien à jeter depuis presque 40 ans. Un type de bilan suffisamment rare pour être salué.
Ses performances scéniques aux différents coins de l’Europe resteront gravées à jamais dans ma mémoire chancelante.
Il suffit qu il prononce un mot et je fonds, bref un vrai midinette, c’est çà le Blixa Effect.
ici faisant la cabot autour d’un thé :
Démonstrations de cet effet dévastateur, dans toutes langues, surtout dans la langue de Goethe
« Für Dich » n’a jamais été aussi beau
« Nulla sarà cambiato della luce! » oh lala quel trip
« It’s not the red of the dying sun » le faux calme
« Maybe this time I’ll outwit my past » un mantra exceptionnel face au tumulte
« Keine Hemmungen mehr bis zur Sintflut! » pour les plus amoureux