Quand on a pondu « Moving », on fait partie de la race des seigneurs, des grands, de ceux qui, au moment de l’extrême onction, allongés sur l’autel drapé de burre, pourront dire : « Putain de sa M***, j’ai ecrit çà ! ».
Tu m’étonnes. Tiens, si tu en doutais, écoute-çà et lis la suite.
https://www.youtube.com/watch?v=aEG-vhHIaMA
Epoque Supergrass dans la BO de East is East
Gaz Coombes est un personnage atypique dans le paysage de la Brit Pop.
C’est ce qui fait qu’un artiste dure dans le temps au risque de finir dépouillé sur le bas-côté largué par le monstre gourmand qui façonne déjà d’autres modèles plus lucratifs.
Gaz c’était Supergrass, son âme, son cœur, son cerveau, ses bras.
Gaz Coombes marche seul depuis un bout de temps et sa musique est toujours aussi belle, singulière.
Une très jolie signature qui promet toujours une éclaircie, un rayon de lumière harmonique.
Son tout nouvel album World’s Strongest Man est attrayant comme pas deux et supporte allègrement l’écoute en boucle.
Je m’y recolle.