L’ambiance de la rédaction me manquait trop. L’Affreux a même arrosé ma petite plante et passé une lingette sur mon clavier poussiéreux. Cheers Bro’ !
Les questions fusent, le doute, intermittent du spectacle, vient réclamer son cachet.Je réagis en homme et pense uniquement à survivre. Respirer, encore et encore. Seulement respirer.
Je n’entrevois rien d’autre que de me plonger, corps et âme, dans le groove implacable , presque dictatorial de Game Over de Bobby Caldwell.
Un mid tempo soul qui déglingue toute supputation rationnelle.
Bobby qui, ici avec le magnifique Mayer Hawthorne, me retourne le coeur non pas pour vomir mais vivre l’émotion furtive et pourtant bien réelle de l’instant présent.
La musique que je chéris tant m’est également source d’ennuis. Elle est une prêtresse vaudou à plusieurs visages capable de détruire toutes les armées les mieux entraînées.
Je vivrai chaque seconde comme si c’était la dernière.
I am back at The Office.