Mammút
Parfois la soif de l’or nous pousse au snack-content, la recherche de la pépite empêche de prendre le temps de l’écoute, de donner leur chance à certains albums. Rares sont les fois, où on pose et repose le disque entier, en phase de découverte.
Mammút a produit un disque cette année de cette catégorie. Quelque chose m’a plu à l’oreille immédiatement, mais pas au point d’être dans la réécoute d’un titre à l’usure, par contre je me suis posé et laissé le groupe dévoiler son travail.
Musicalement, l’Islande est un continent à elle seule. Les groupes islandais, sous l’égide de la grande prêtresse, ont su démonter que se laisser aller à des bouffées délirantes pouvait faire de la musique et même de la bonne musique.
Et si tu as un nom à coucher dehors, c’est pas grave, gamin, do your thing. Vocalement, il est désormais possible de chanter dans les infra-basses, même de manière arythmique. Merci môman…
Poursuivant la route du chant des possibles, Mammút est un groupe de jeunes gens mödernes, qui n’ont pas choisi entre pop psyché, dark wave et electro. Il y a du Glasgow dans leur son.
Pour le plaisir de citer leurs noms, le quintet est composé de Katrína Kata Mogensen au chant, Alexandra Baldursdóttir à la guitare, Vilborg Ása Dýradóttir à la basse, avec deux garçons Arnar Pétursson guitare et Andri Bjartur Jakobsson à la batterie.
C’est leur 1er album en anglais, il est sorti sur bella union, au final c’est différent, étonnant, bref j’adore :