The Dears
Les choses en apparence les plus simples sont souvent les meilleures, c’est ce qui fait tout l’intérêt de la pop, non ?
Les canadiens de The Dears sont là depuis plus de vingt ans, à distiller leur pop mélancolique. Leur dernier album est sorti cet été, deuxième volet du diptyque intitulé « Times Infinity ». Si groupe il y a, il est surtout porté par le couple Murray Lightburn et Natalia Yanchak, à la ville comme à la scène.
Faire durer son couple semble être la gageure du siècle. The Dears semble y parvenir, au prix d’ un exercice expiatoire, sans faux semblant au risque de mettre des coups de canif. Cela me semble être le propos de ce volume 2. Apocalypse ou pas, nous vieillirons bien ensemble, hein ?
Testament, catharsis, projeter le pire pour retrouver le meilleur, il y a tout çà dans ce bel album. L’ensemble rend compatible la lucidité et le romantisme dans un magnifique écrin, qui ne fera pas le chroniques mais qui me fera de belles soirées, plus belles que vos jours.