Berlin est réputée pour être une place forte de la culture underground.
Wayne Snow, chanteur-compositeur nigérian, y a posé ses valises pour le plus grand bonheur de la scène électro soul locale.
En 2013, Max Graef, jeune et talentueux producteur allemand, et Wayne se séduisent musicalement et accouchent de deux beaux enfants bien portants Red Runner (2014) et Rosie (2015).
Rien de mal à çà. Nothing Wrong
La scène berlinoise distille, entre autres, une électro sensuelle, inspirée de la black music.
Wayne Snow y apprend les finesses du tempo à la teutonne, son groove impitoyable, ses soirées qui durent des journées.
En proposant une soul déstructurée, à la limite de la funk et du jazz, le nigérian se pose en véritable explorateur du genre.
Son écriture est volontairement démembrée pour mieux être reconstituée.
Cérébrale et organique à la fois. Drunk.
Sa réputation d’homme de scène lui vaut de nombreuses sollicitations : les géniaux barjots de Mop Mop en tête.
Loin des poncifs rabaissant de la R’n’B et du Rap de mauvais goût. Wayne Snow fait sa descente hors-piste.
Couillu.