la question à 1 euro
En plein Movember, et tout juste un mois après le décès de Rod Temperton, il était temps de s’attarder sur cette question essentielle : peut-on fièrement porter la moustache et avoir le groove ?
La réponse est OUI, avec ces quelques Groovy Moscars, parfaits pour se remuer le poil en ce samedi pluvieux. Comme vous pourrez le constater, c’est en 1976 que la moustache groovy fut à son apogée.
Rod Temperton
LE moustachu aux claviers, c’est bien lui, l’empereur du groove, le Ghengis Khan de la touche. En répondant à une petite annonce du Melody Maker, Rod rejoint le groupe anglais Heatwave et là il compose cette tuerie en 1976 :
https://youtu.be/k7LfX9Me2GY
En 1979, Quincy Jones l’appelle pour les deux albums de Bambi qui feront date. Rod a quitté la teutonie pour rejoindre le soleil californien. Entre les sessions avec quincy, il compose de « petites » choses comme cet indispensable stomp :
au même moment que Thriller, il a aussi çà en magasin, je n’ose imaginer ce qui n’est jamais sorti et resté sur étagères :
Kenny Rankin
D’une voix aussi soyeuse que son poil, Kenny Rankin a beaucoup écrit pour d’autres en Jazz avant de prendre une direction plus pop. Stan Getz disait de lui qu’il était un « a horn with a heartbeat », une voix haut perchée, douce comme le vent. En 1976, il sort « the Kenny Rankin Album ».
Kenny, il l’a, le groove :
Michael Franks
Cette dame le confirme sous le soleil de Newport, Michael Franks est habité lui aussi. En 1976, en plein « The Art of Tea », Michael réunit le line up des Crusaders pour l’accompagner dans cette singerie :
Jesse Colin Young
Bien moins connu, Jesse Colin Young, est un ancien membre de Youngbloods, groupe dispensable. Sa carrière solo ne percera jamais vraiment. Pourtant, sur Warner, il publie en 1976 l’album « On the Road » avec cette reprise de Marvin, plein d’âme. On n’est pas bien là ?
Jon lucien
il la porte fièrement sur cette sublime pochette de 1976 pour l’album Premonition, Jon chante l’amour avec cette profondeur inégalée dans les graves « Child of Love ».
Pierre Vassiliu
Bien plus que ce mec là, il a toute sa place ici. Si la reconnaissance fut posthume, sa vie connut des hauts et des bas, un vrai roman. Oui on s’eloigne du Funk, mais l’élégance du groove, il l’avait. Même dans cette folkerie de 1976 :
Mark Murphy
je lui devais de terminer avec lui. C’est non seulement mon moustachu préféré, mais c’est un de mes chanteurs éternels. « Stolen Moments » est de ces morceaux qu on devrait envoyer dans l’espace. Palette vocal infinie, Mark a cette capacité à te faire virevolter au son du scat :
N’ayant pas le monopole de la moustache, n’hésitez pas à compléter cette playlist poilue.
Quelle profusion que de la balle baby
merci Sonny, ca fait plaisir
Au poil ce post !
🙂
je prépare un post sur les boucs
Sur les vieux boucs ?
pas que, de chevreaux de l’année aussi