Otis Clay
J’ai du mal à faire des listes, c’est trop définitif, trop restrictif. Mes top 10 sont des Top 100 qui refusent de se coucher sur papier, la liste reste floue et imaginaire.
Otis Clay vient de s’éteindre ce week-end, à l’âge de 73 ans. Otis a toujours fait partie de mon Top 10 Soul. Né dans le Mississippi, Otis a suivi sa famille dans le Nord, à Indianapolis puis à Chicago, un mouvement tant de fois renouvelé dans la histoire du blues et de la soul. Il a commencé dans le gospel avant de basculer le R&B, du sacré au profane, comme son idole Sam Cooke.
Au milieu des années 60, l’histoire est lancée avec quelques titres sur le label One-Derful, avant d’être basculé sur Cotillon Records, subdivision d’Atlantic. En 1970, un 45t va être enregistré et produit par Sly Johnson, avec en face B cette reprise de « Pouring Water on a drowning man ».
Le texte est déjà sublime, Otis ne s’accapare pas le sujet, il vit la chanson, chaque mot a tout son sens, vocalement on retrouve le sud, le blues, un cri déchirant, « You treat me like the fool that i am » :
Au début des 70’s, Otis rejoint Willie Mitchell sur Hi Records à Memphis. Il va enregistrer un 1er album « Trying to live my life without you », on va faire simple c’est sublime de la 1ère note à la dernière, laissez le tourner chez vous intégralement :
https://www.youtube.com/watch?v=BlrVFE8FYVI
Otis ne s’arrêtera jamais d’enregistrer ou de tourner jusqu’ sa dernière heure, son âme a maintenant rejoint le Mississippi…
Otis la Classe. Wanderful.
Purée çà sonne du feu de la vierge. Mon casque vibre. putain je vais braire.. claque niveau drumming ! Quel batteur ! Bref ! personne n’écoute la musique tout le monde regarde le réseau social…puisqu’il n’y en a qu’un !