C’est qui va nous faire tous les jours fériés ce con !
ben ouais poussin et désolé du jet lag, l idée est de distiller un peu de dope on plastic, sur les jours off où on peut respirer un peu, sans applaudir ou pleurer (c’est au choix, y paraît), y a du monde au balcon, putain !
GHOST POET
Personne ne l’arrête et c’est bien comme cela.
De plus en plus sombre, de plus en plus saturé, Obaro Ejimiwe avance sûr de lui, détaché des entraves. Si çà trouve, ce n’est plus important de vendre des disques, selon les standards du marché (si tant est que çà existe encore), ya plus de règles, le capitalisme cartonne
Qui achète encore des disques d’ailleurs ? vous, moi ? et les autres ? ils streament, ah laissons là
Il semble être arrivé à la quintessence de son son (allitération de bon son), c’est tellement beau qu’il me file les poils, bastard, va
KING KRULE
C’est vrai que ce rouquin d’ Archy Marshall a le don d’énerver. Moi le premier, j’ai jamais aimé les blonds.
A la 1ère écoute je n’étais pas vraiment conquis, mouais, je l’ai laissé sur la pile enfin dans le fichier « salle d’attente ». Mais, ce ptit con, je l’aime autant qu’il m’énerve, alors je le garde, je l’écoute de nouveau.
Epiphanie, c’est en fait une bande son pour faire aller ses courses masqué, un peu défoncé, enjoy :
BALANESCU QUARTET
Pour « fêter » la perte de Florian, j’ai pensé à cet hommage d’Alexandre Bălănescu, par ricochet, bisous Florian
OTHER LIVES
Other Lives confirme à nouveau sa capacité à ne pas savoir terminer ses albums. C’est bien beau d’aller dans un chalet au milieu des pins de l’Oregon pour arriver au même résultat. On dirait The leftovers les mecs, mais sans les clopes, c’est trop mauvais pour la santé, ouais vivre c’est très mauvais pour la santé, disait Jacques.
Reste une autre qualité de ce groupe, cette capacité à sortir des singles qui tuent, c’est le cas « Lost Day », ces chœurs qui semblent aboyer, ouaf je n’ai pas perdu ma journée :
LAURA MARLING
Je ne cacherai ma forte addiction à la Marling, plus qu’une Joan Baez du XXIème siècle. Ce « Song for our daughter » est un sans faute, qui se ré-écoute avec plaisir, une vie rêvée en somme
Stina Andersdotter
Si tu aimes le Grand Nord, la basse, les voix claires étincelantes genre Silje Nergaard, tu aimeras Stina Andersdotter. Injuste que ce disque soit sous les radars, rattrapage de 2019 :
LES LOUANGES
Pour certains tue l’amour, pour d’autres shoot érotique , l’accent québécois divise mais Vincent Roberge se fait le héraut du slow Groove de ce côté du Saint Laurent, moi je trouve cela délicieux, c’est pas grâve si vous ne kiffez pas, c’est que vous avez des bibittes
RANIL
Avec John Paul, on partage plusieurs caractéristiques, la taille de nos membres… mais aussi et surtout le fait que il y a eu un avant et un après, dans notre vie, après avoir vu le film Fitzcarraldo.
Allons sur le lieu même du tournage à Iquitos au cœur des ténèbres, comme disait JoJo.
Vivait là bas Raúl Llerena Vásquez alias Ranil qui concoctait au bord du fleuve une cumbia cocainnée de 1er choix, Let’s go tou Pérou. Ici pas de coupe au laxatif pour nourrisson, garantie sans gringos :