C’est vrai que John Paul Pettigrew (JPP) s’est beaucoup gaussé de ma traditionnelle cure dans les P.O (lisez Pyrénées Orientales).
Bref, j’étais porté disparu, en mode Chuck Norris, « mes pieds, je les mets où je veux… et c’est souvent dans la gueule. » Depuis le perron de mon ranch de Font-Romeu, je peaufinais mon burn-out, comme d’autres peaufinent leur bronzage.
Tiraillé par des questions alarmantes, écrire ou vivre ? boire ou conduire ? manger ou manger moins gras ?
Tel Léonard Cohen réfugié sur les hauteurs Mount Baldy Zen Center, à boire des coups avec la voix de son maitre, je toisais le monde, tel Al Capone, depuis ma terrasse occitane, sittin’ on the top of the world
Du coup j’ai suivi des stages, à défaut de suivre une voie :
- stage d’origami en papier de verre, j’ai moins aimé la fin
- stage de management de la colère, je ne préfère pas en parler
- stage de marche méditative sur le Canigou, watch the step
- stage de bonneterie sur le marché de Prades
Pendant ce temps là, John Paul traversait le Channel pour boire des coups avec Theresa May ou discuter philatélie avec Jason Williamson, toujours les mêmes qui trinquent dans cette boîte…
BENNY SINGS
Vous savez à quel point j’aime les chanteurs bataves, Benny Sings a quitté les péniches humides des quais de la ville du Vice, pour en rejoindre une autre. Comme moi, depuis Font-Romeu, il rigole, depuis L.A, sur les vicissitudes d’un monde en creux, un digne héritier de Boz Scaggs, pétri de Breat Easton Ellis :
Teitur Magnússon
Aussi sensible au blond vénitien du grand Nord qu à l’accent des polders, j’ai beaucoup écouté Teitur en me demandant si j’en avais fait le tour, en fait non. Retour d’une ritournelle, un teitur et puis s’en va (oui je sais c’est drôle), au pied du volcan :
ANNE PACEo
Anne, ma soeur Anne, a signé un grand et magnifique album de 2019 « Bright Shadows ». J’ai pu lire beaucoup de conneries sur le fait de repousser les frontières du jazz dans la pop, et autres billevesées…
Anne a toujours fait ce qu elle voulait, elle a le talent des grands couturiers qui vont là où leur instinct les guide, et ce fut la voix, les voix intérieures ou celles du monde. Carton plein, magnifiquement accompagnée :
ANDREW BIRD
Dans le genre carton plein, Andrew est particulièrement inspiré en ce moment. D’ores et déjà dans les grandes chansons de l’année, je remonte sur mon poney pour dévaler la French Sierra, hi ha. l’album sort le 22 Mars :
JAMIE SAFT
Au rayon de mes obsessions, Jamie Saft toujours, avec un remarquable nouvel album qui donne envie de sortir de sa réserve non naturelle, tu ne connais rien à la vie, juste énorme
Quand je pense que vous pensez qu on rabâche, mais c’est vrai
NEIL COWLEY & Ben Lukas Boysen
C’est vrai, çà ressemble à une autre Berlinade bien connue comme deux gouttes d’eau, et c’est vrai que ca ressemble à d’autres choses, mais Neil Cowley a toujours été là en premier, et j’aime son humour, donc Go pour une sieste créative
NATALIE PRASS
Une bonne occasion pour les mauvais élèves qui sont passés un peu vite sur son dernier album d’y revenir, vous me copierez cent fois, « my life in blue » par Natalie Prass, merci NPR de fixer la notion par la répétition :