Ed Motta
Il y a 15 ans presque jour pour jour, un livreur en short, tout de marron vêtu, sonnait à ma porte pour me soutirer les frais de douanes de mon précieux paquet qui arrivait de Chicago. Le sourire en coin « ca vient des States, hein ?, en mode Private, hein? »
Une fois ce con de cinéphile éconduit, je pouvais me jeter sur ce paquet qui comprenait des disques Soul/Funk mais aussi ce disque importé du Brésil « Dwitza » d’Ed Motta. Les voies du seigneur sont impénétrables : Rio, Chicago et Valenciennes…
Dusty Groove en avait dit le plus grand bien, de ce neveu de Tim Maia…
Au 1er morceau, ce fut une révélation, une épiphanie, dès le diamant posé sur la face A de la galette. J’étais gagné par une fièvre tropicale qui ne m’a jamais quittée
Il est imposant Ed Motta et pas simplement par sa stature.
En effet, c’est un grand collectionneur de disques, particulièrement intarissable sur la MPB, le jazz, le funk, la soul… Bref tout ça se retrouve dans la musique de notre ami…
il n’a jamais vraiment su renouveler cette merveille, si ce n’est sur « Perpetual Gateways » sorti en 2016.
Il tourne actuellement en Allemagne, on l’a donc retrouvé ce vieux Ed, et visiblement il est toujours très en forme :
Ed, on ne t’oublie pas, on t’attend, et pis c’est tout…