Dans ma playlist de JUIN
Every Letter is a love Letter…
Des lettres d’amour, de rupture mais surtout de désir.
Une liste de Juin inspirée un amour épistolaire, submergé de désir pour ce cow-boy de Dick, I Love Dick.
LOVE LETTERS
SUFJAN STEVENS
Est-ce une lettre d’amour adressée à l’Univers ? Sufjan Stevens réalise un nouvel O.M.N.I intitulé « Planetarium » avec ses compères Bryce Dessner, Nico Muhly et James McAlister. Sufjan est un homme doué, précis, méticuleux qui fait surgir l’émotion au travers des détails. La réalisation dépasse l’espérance, « Mercury » est un grand titre de cette année 2017.
Comme quoi, on peut s’habiller en tenue de chasse et toucher les étoiles, il me semble que cette version pour NPR surpasse celle de l’album, ooh ooh :
THE MELTDOWN
Les plus attentifs l’auront sans douté remarqué. Avec John Paul, on a trouvé un nouveau boulot : VRP pour le compte du label australien Hope Street Recordings. Que ce soit pour The Cactus Channel & Sam Cromack, ou encore The Meltdown, nous sommes des fans irrécupérables de la 1ère heure.
Memphis a été délocalisé à Melbourne. Simon Burke est le chantre d’un gospel radioactif. Le guitariste est en mode super-tanker, trop tard pour changer de route poussin, faillait y penser avant, une rythmique imparable :
LAURA MISCH
Oui on reste en famille, c’est bien la sœur de Tom. Elle écrit, produit, joue du sax, chante sur un 1er album/EP « Playground ». Une belle 1ère lettre, pleine de promesses, d’envies. A suivre :
JAMIE SAFT
Jamie Saft est barbu touche à tout génial, inclassable (au piano, un vrai tueur qui m’arrache les larmes). C’est aussi un sideman de gens qui comptent pour moi : Joe McPhee, Merzbow, Joe Morris, Roswell Rudd, Antony and the Johnsons, Dave Douglas, et surtout John Zorn. Avec son trio composé de Steve Swallow et Bobby Previte (la classe en somme), ils viennent publier l’album « Loneliness Road » pour Rare Noise records. Allez savoir pourquoi, ils ont invité le vieil iguane sur trois titres.
« Each of these is an organic take, no comps, each one also happens to be the first take. …. I spent a great deal of time developing each one before the session, so that’s probably why by the time I opened my mouth, I was really dying to sing the song and get it off my chest. There was no lyric sheet or music stand used, because I knew all the words in my head.” (Iggy Pop, about his contributions to ‘Loneliness Road’)
une lettre volée du plus bel effet, oui je t’aime tous les jours que Dieu fait :
https://youtu.be/TY0huZRQbuU
THURSTON MOORE
Au rayon des gars qui comptent, l’éternel adolescent Thurston Moore y tient une belle place. Laissons de côté les turbulences de couple avec Kim, les pubs de merde où il s’est vendu (faut bien manger, mais y a des limites, Beats is not music). Le dernier crime s’appelle « Rock n Roll Consciousness », alors qu il n’a jamais fait de rock’n roll, on est d’accord ?
Thurston, je t’ai écrit, oui c’est toi aussi sur ce dernier EP, mais tu n’es plus comme au 1er jour. Je te préfère quand tu fais çà avec les mêmes gars (Steve Shelley Deb Googe (My Bloody Valentine), James Sedwards) :
NICHOLAS BRITELL
Mauvaise enveloppe, mauvaise lettre, mais bonne pioche…Certes, le jeune Nicholas Britell a beaucoup pompé sur Mark Isham, mais cette B.O pour « Moonlight« a marqué les esprits, je n’arrive pas à me défaire de ce thème et de cette scène de leçon de natation :
Y a encore du beau linge ! Top.