Jamie Lidell
Il y a 8 ans, à la Maison Folies de Lille Moulins, Jamie Lidell renfrogné, presque timide, dans son imper sombre nous avait épaté. Un set plein de bidouilleries électroniques mais au travers duquel transpirait beaucoup de soul, et surtout beaucoup d’originalité et de musique.
La natif de Cambridge a toujours pris les chemins de traverse, surgissant là où on ne l’attendait pas (Warp Records), travaillant avec ses frères de cœur Mocky, Matthew Herbert ou Gonzales, parcourant le globe entre Londres, Los Angeles, New York pour se fixer à Nashville. Après avoir quitté Warp, il a multiplié les collaborations, mais sans inspiration.
Il a perdu un peu de sa soul au fil des ans, on s’est perdus de vue depuis Compass.
Est-ce la récente paternité ou une lassitude qui le fait revenir à un son plus 70’s ? c’est une retour aux sources, une renaissance, a new beginning. La récente première partie d’Herbie Hancock, ou encore la présence au Pukkelpop Festival cet été, Jamie est bien de retour, avec ses Royal Pharaohs.
A new beginning
Du beau son, car du beau monde : Daru Jones (Drums) Marcus Machado (Guitar) Owen Biddle (Bass) Marion « OJ » Ross (Trumpet) Brandon Newsome (Percussion) Gerald Jenkins (Keyboards & Vocals) Shonka Dukureh (Vocals)
C’est plus funky que jamais, pourtant il est plus posé, presque en retenue, mais ça swingue. Hâte de le voir cet automne, puisqu’il sera en tournée en Europe…