Gary Wilson
J’aime les disques qu’on ne peut ranger ou classer. Les mettre au mauvais endroit, c’est le risque de les oublier. Du coup, ils restent sur le côté, on y revient régulièrement. Parmi mes inclassables préférés, il y a : Ween, Jonathan Richman, The Residents ou encore Gary Wilson.
Faute de pouvoir le classer, Gary Wilson bénéficie de tags de 1er choix dans la presse ou sur le web : avant-garde, electro-funk, proto-new-wave mais le gagnant est sans conteste : disco-porn !
Gary a grandi dans l’état de New York. Précoce, il démontra très vite des aptitudes à jouer de multiples instruments, il joue dans un groupe de musique lounge (comme son père), ce qu il fait toujours aujourd’hui. Mais à la fin des 60’s, il découvre John Cage.
Incroyable, Gary, à peine âgé de 14 ans, trouve le numéro de téléphone de John Cage dans le bottin, passe plusieurs jours chez le compositeur à discuter et à apprendre… En 1977, Gary Wilson enregistre dans le sous-sol de ses parents son 1er album qu il distribue seul à quelques centaines de copies. Concerts-performances vont suivre, sans grande adhésion du public, il continue d’enregistrer jusqu’au début des années 80’s soul le ciel de Californie.
Et puis, plus rien, il disparait… En fait il joue toujours de la musique lounge le weekend à San Diego ou fait de la musique expérimentale pour sa copine Bernadette mais en fait il travaille dans un cinéma porno.
Beck, entre autres, le cite comme une de ses influences majeures, la lumière revient sur lui, mais pas tout de suite, car le label Motel Records mettra plus de six ans (détectives à l’appui) pour retrouver sa trace.
A l’aube de ses 50 ans, Gary ré-enregistre pour Motel Records, Stones Throw, Western vinyl, qui laissent libre court à son style unique et inclassable.
A l’écoute, on retrouve des codes mais de manière détournée, bref je ne sais toujours pas où ranger ses disques :
Photo hyper suggestive l’Affreux, je crains pour notre licence…Mdr.
Gary Wilson top ! Y a des mecs comme çà, en mode visionnaire, avant-garde quoi !
Quant à Jonathan Richman…une partie de mon adolescence ! J’avais des vinyles, On me les a volés à Paris. F*****g Life !
Un très bon post bien Rock’n’ Roll sinon. Stupre et luxure ! çà motive pour ma Tête à Claques de Janvier ! Y en a un qui va morfler !
il y a du monde sur le cliché en effet, et tous ont été retrouvés à l’arrivée… euh, c’est à qui çà ?
Le sucre lent ou rapide, élément essentiel du mouvement…