julio bashmore
j’ai toujours aimé la House. Même si tu danses comme une merde, tu as l’impression d enflammer la piste…
Depuis les clubs belges, tous les vendredis de manière systématique, des allers sans retours étaient proposés vers Chicago, Detroit ou même NY. Il y a eu cette époque merveilleuse, glorieuse, avec un dancefloor empli de beautiful people…avec un sentiment de communion si intense, pourtant tu es seul, la libido s est fait la malle, il te reste tes pas et ce son qui t enveloppe, les frissons te passent des pieds à la tête. L’eau était envahissante : H2O, rêve d’O…Sans oublier les soirées Pablo Eskimo Bar !
Cette musique et cette époque se sont gravées autant dans le corps que dans une mémoire défaillante. Il suffit de réécouter quelques classiques pour voir le poil se dresser, la jambe est prise de mouvements irrépressibles et l’esprit s’ envole à nouveau comme si c’était hier.
Julio Bashmore a un nom à la Boogie Nights, même s il vient de Bristol. Physiquement c est plutôt gang de rouquins. Son double album nous fait voyager dans les deux sens du temps, revival, hommage et création.
ce « Rhythm of Auld » est incandescent, mais je ne sais toujours pas danser, Julio