et j’ai beaucoup d’amis…
Brian Reitzell
Avec le temps, ce qui vous définit, vous comble et vous enivre, se précise. Un privilège du temps.
Force est de constater que j’aime prendre un café de bon matin, boire une bière au soleil couchant ou encore regarder un film avec une musique omniprésente, enivrante. Parmi les films inoubliables, figurent en bonne place ceux pour lesquels il y a une vraie musique de film.
Je ne parle pas de musique sur le film, en mode clip/playlist, façon MTV. Non, plutôt ces musiques de films qui jouent un rôle à part-entière dans la narration, façon John Carpenter par exemple mais je pourrai aussi citer la bande-son des séries de Dick Wolf (si si je vous assure), qui vont plus loin que la musique emphatique chère à Michel Chion, une musique qui fait plus que l’image, une musique qui ne la commente pas, une qui la souligne ou encore la complète.
J’ai trouvé celui qui reprend le flambeau, Brian Reitzell. Nous lui devons les bandes originales de séries, Boss ou encore Hannibal.
Pour la 1ère, Brian livre des touches impressionnistes presque subliminales au propos et retrouve ses compagnons du groupe Air, après leur collaboration aux films de Sofia Coppola.
Pour la seconde, sur ces titres aux noms japonais, Brian a visiblement carte blanche. Il arrive à faire plus glaçant que les scénaristes ou les chefs opérateurs de cette série pourtant bien barrée. Rarement, une telle liberté aura été accordée à la bande-son. Nous sommes bien loin de la Californie.
A déconseiller à l’heure du déjeuner, mais idéal à l’heure du coucher…une vraie expérience sonore
dans l’esprit du post : « Olafur Arnalds » avec la série « Broadchurch »
oui j’aime beaucoup cette BO de l’islandais, je citerai aussi celle de Max Richter sur the Leftovers, si vous etes passés à côté