Parait qu il ne faut pas donner de pain aux cygnes, sinon ils en meurent. Ceux qui vivent en face de chez moi doivent être des mutants, car le menu quotidien c’est plutôt mauricettes ou bretzels pour ces canailles au sang chaud…
Parait qu’il ne faut pas donner des choses destinées à embellir la vie à des gens dépressifs, ils en retournent les effets pour mieux signaler leur mal-être….
LAMBCHOP
Prenez le vocoder par exemple, c’était raccord avec Kraftwerk, magique avec Laurie Anderson, marrant avec les Buggles, horrible chez Neil Young, un clin d’oeil chez un duo de motards casqués…
Vous re-donnez çà à Kurt Wagner de Lambchop (après « Flotus » que tout le monde a visiblement oublié), et là ca sonne comme le glas, le chant du cygne.
Sur la pochette de « This (is what I wanted to tell you) », Kurt y apparait sans fard, presque désorienté, assurément dépité. Il semble avoir décidé d’envoyer tout le monde chier (adios la mélodie), pour mieux concentrer le texte atour d’une arrête, qui peut rester en travers de l’aorte.
SWAMP DOGG
En cherchant les sens sur le disque de Lambchop, je me suis souvenu d’un autre désespéré, Swamp Dogg, qui a détourné l’auto-tune sous la houlette de Bon Iver, souvenez vous de l’album « ‘Love, Loss, and Auto-Tune », dans un des morceaux les plus tristes de l’univers, un seul être vous manque et tout est dépeuplé. Ah veillir
JOHNNY CASH
Par association d’idées, impossible de ne pas évoquer Johnny Cash dans cette reprise de NiN qui porte l’élevage de poussières en hobby des petits jours