CES ALBUMS DONT Je n’ai pas parlé
Je n’étais ni malade, ni décédé, ni aux putes, je n’ai pas beaucoup écouté de nouveaux trucs, donc je l’ai fermé et je suis allé au ciné. Puis je me suis remis au boulot, le casque sur les oreilles.
Fin d’année oblige, c’est désormais une tradition, on se rattrape et on prépare nos listes en forme de dépôt de bilan, et on s’aperçoit qu on a oublié de parler de plusieurs albums. Ce sera par tranches de Huit.
A qui La faute ? Au cinéma, aux concerts, au vin rouge, aux albums que on se repasse et qu on ressasse, sors de ta zone de confort.
Séance de rattrapage VOL. 1
NENEH CHERRY
un bel album qu’est le le dernier « Broken Politics » de Neneh Cherry, produit par Kieran Hebden (Four Tet) et Cameron McVey (Massive Attack et son mari), Neneh est toujours aussi belle, dans une forme ramassée, presque tranquille et à l’ancienne sur de bons vieux samples.
PARK JIHA
ça y est, il a succombé aussi à la K Pop, ben non… mais j’aime le chant de Park Jiha, cette sud coréenne qui a préféré le groupe à une forme plus intime. Envoutante à souhait, « Two hearts come close and bring the sound ; the sounds meets air and flows here and there »
Très belle prestation depuis ce jardinet de la Hague, où il semble faire un peu frisquet :
ERIC CHENAUX
J’avais mis ce curieux personnage dans une de de mes playlists, puis j’ai oublié, mais c’est rattrapé.
C’est sans équivalent, ce « Slowly Paradise »
RAOUL VIGNAL
Folk, picking, stachemou, Raoul Vignal est plus qu’un Marcel Dadi 3.0, un barde un peu lunaire certes, mais du côté éclairé, je recommande au crépuscule cependant
LAIBACH
Jouant sur les clichés, Laibach balance « The Soud of Music », plusieurs enfants nord coréens ont été malmenés pour y arriver, un son énorme, un ton rare
BLOOD ORANGE
Sans transitions, Blood Orange (aka Devonté Hynes) et son « Negro Swan » se jouent de nous, mais de temps en temps de belles fulgurances à sanctifier
NONAME
Less is beautiful, un truc chelou, stand up, spoken word, ou encore de la musique ? ce « Room 25 » fait une belle place au texte
BOYGENIUS
un magnifique trio, BoyGenius, rien de nouveau sous le soleil, sauf le plaisir renouvelé, avec un beau sens du marketing pour réunir Julien Baker + Phoebe Bridgers + Lucy Dacus qui sont bien moins bonnes seules qu’ensemble, alors 6 morceaux et 22 minutes à posséder