Eric Roberson
J’ai porté Eric Roberson aux nues de la soul music, puis je l’ai boudé et même détesté. Son Album « The Vault » a fait de lui l’un des meilleurs chanteurs soul du XXIème siècle, rien que çà… foi d’affreux.
Pour ceux qui étaient plus préoccupés par le lancement de Facebook en 2004 ou encore par l’arrêt de « c’est mon choix », Eric Roberson a sorti cette même année une pure merveille soulful :
Puis, il est parti en couilles, enfin, il parti en soupe. Beaux costumes mais productions mielleuses… Au début, j’ai fait mon nez, puis je lui en ai voulu de faire de la merde malgré un tel potentiel… Je continuais à trainer l’oreille, malgré cette trahison.
2017, retour en grâce
Malgré une pochette à l’artwork douteux (le violet, un hommage à Prince ? ou encore des traces de guimauve ?), le voilà reparti sur de bonnes bases, avec un changement côté production. Après « Earth », un EP « Wind » vient de sortir cet été sur le label DOME. Il va nous faire les 4 éléments, je le sens, en mode les 4 fantastiques.
Une note suffit pour retomber sous le charme de l’élégance de son chant qui lui permet de boxer dans la même catégorie que les illustres anciens. Un bon Roberson vaudra toujours mieux que 100 revivalists soul/funk
Et ce live, avec la fidèle Lalah Hathaway, prouve l’étendue du talent derrière le cabot :
tu as mon âme, Eric