Robin Foster est de retour
John Paul m’avait glissé Robin Foster dans l’oreille, un soir, comme çà au hasard des partages…
Subjugué, happé, la musique de Robin m’a immédiatement touché, alors j’ai pris le temps d’écouter plus précisement, plus longtemps.
Longtemps, car je laisse toujours le disque s’écouler en entier comme une même pièce, qu’on ne peut disloquer. Précisément car le propos est intense et touche au cœur et à l’âme, comme le bon vin, il doit s’installer.
L’homme qui fait le lien entre la Bretagne et la perfide Albion est mesuré, peu prodigue en albums, comme pour mieux se ramasser et se concentrer. Entre quelques B.O (dont la très intéressante pour Metro Manila), il multiplie les collaborations avec les musiciens d’Archive au fil des années. A la lecture sur le net, vous trouverez toujours les mêmes adjectifs qui reviennent : post-rock, planant, instrumental, cinématique, nappes…
Ce 4ème album, Empyrean, n’échappe pas à ces qualifications car c’est l’ADN de Robin Foster.
L’écoute se rapproche du regard porté sur la mer changeante, depuis la falaise…
https://youtu.be/I2FEkJ3ekNM